Il y a 5 ou 6 millions d’années, le climat est devenu plus sec, la forêt alors régressé au profit d’immenses prairies, un terrain idéal pour assurer la prolifération des herbivores.
Ces mammifères sont devenus si nombreux qu’ils auraient pu épuiser la ressource en nourriture et disparaître.
Mais tous ces gnous et ses zèbres ont perduré car, en même temps qu’il prospérait, des prédateurs prospérés dans leur sillage et réguler leur nombre.
Le lion est présent en Afrique depuis au moins 3 millions et demi d’années.
Au fil du temps, il a appris le comportement de ses proies, mais ces proies ont aussi appris à esquiver ses attaques.
Certaines en Richard et d’autres y laissent la vie.
Pour que vivent les lions?
Si l’un est programmé pour tuer l’autre?
Ils ont néanmoins les mêmes ancêtres: des petits mammifères insectivores qui ont succédé au dinosaures il y a 65 millions d’années.
Les mammifères se sont ensuite incroyablement diversifiés, ceux qui sont parvenus jusqu’à nous.
On trouvait d’une façon ou d’une autre une solution durable pour remplir la condition première à la survie: manger.
On peut manger de l’herbe, des feuilles, des fruits et pourquoi pas les autres?
Les carnivores ont investi une niche écologique qui restait libre.
Il y avait quelques conditions à remplir pour l’occuper.
Pour se nourrir de la viande d’autres animaux, il fallait à la fois être capable de les tuer, mais aussi de pouvoir en déchirer la chair, question résolue chez les carnivores, qui ont une mâchoire puissante et une dentition toute particulière.
Les canines sont longues et pointures.
Elles servent surtout à attraper et à tenir les proies.
Le reste de la dentition est conçu non pas pour mâcher, mais pour arracher la viande, en particulier les carnassières.
Quatre dents qui sont propres aux carnivores de chaque côté de la mâchoire, la dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure, forme un dispositif unique capable de déchiqueter la chair et de broyer les os.
Tous les carnivores ont cette dentition spécialisée, aussi bien la mangouste jaune, qui pèse 600 grammes, que les lions, qui peuvent peser plus de 200 kg.
Il y a en Afrique 66 espèces de carnivores.
Beaucoup, comme ces noms grillés, sont de taille modestes.
Les grands carnivores sont l’exception, et même la hyène brune, qui fait partie des 10 plus grands, ne pêches qu’une quarantaine de kilos.
Sa cousine, la hyène tachetée, est plus massive et beaucoup plus puissant.
Elle appartient au club très fermé des quatre carnivores africains qui peuvent peser plus de 50 kg.
On y retrouve le guépard.
Sa belle robe tachetée fait penser à celle du léopard.
Le léopard, c’est celui qui grimpe aux arbres et qui monte.
Ses proies, c’est lorsqu’il est dans les arbres qu’on l’observe le plus facilement.
De là vient sans doute le fait qu’on exagère beaucoup sa nature arboricole.
Voilà par exemple un léopard qui s’est installé dans un ravin et d’or, paisiblement au sol, et celui là qui prend la même option après un brin de toilette et quelques regards alentours, pour s’assurer que les environs sont paisibles.
Ils vendent à mes assiettes par terre.
Quant à ceux qui préfèrent s’installer dans les branches, c’est souvent simplement pour chercher un peu de fraîcheur dans les hauteurs.
La vérité, c’est que le léopard est parfaitement à l’aise dans les arbres, mais qu’il passe quand même l’essentiel de sa vie au sol.
De tous les grands carnivores, c’est probablement le plus discret.
Alors on a du mal à estimer ses effectifs.
On a pourtant une certitude: aujourd’hui, c’est celui dont la population reste la plus nombreuse, pratiquement sa proie dans les arbres pour la manger, mais c’est encore une.
Il n’adopte ce comportement que s’il y a des lions ou des hyènes qui risquent de lui voler.
Son repas reste-t-il est assez surprenant qu’une hyène puisse impressionner à léopard qui, a priori, à tous les atouts pour lui tenir tête, du moins les plus gros d’entre eux, car il y a de petits spécimens.
Ce gros mal pèse près de 70 kg, mais d’autres léopard pèsent deux fois moins.
On observe chez les adultes d’incroyables différences de poids qu’on ne retrouve pas chez les autres grands carnivores.
Le gabarit varie principalement en fonction de la région occupée.
Le poids moyen de ce félin est d’une bonne cinquantaine de kilos pour 60 cm aux épaules.
Tous les Léopards ont quelque chose en commun.
Ils s’activent principalement quand le soleil se couche.
Ils ont l’odorat très développé et le mettent alors à profit pour analyser leur habitat.
En vérité, il cherche moins des odeurs de proies que celles laissées par leur congénères.
Un instant distrait par les cris des babouins, le léopard retourne rapidement à un examen minutieux du territoire qu’il occupe.
La taille de ce territoire varie, comme c’est toujours le cas chez les animaux, en fonction de l’habitat et de ses ressources.
Il est souvent d’une dizaine de kilomètres carrés, mais il peut être cinq ou six fois plus grand.
Le léopard est un animal solitaire et l’essentiel de sa relation avec les autres se fait de façon indirecte au travers d’une communication olfactive.
Les Léopards se passent des messages à distance par les odeurs qui laissent dans la savane quand il parcourt leur territoire.
Ils font le point sur l’état et la proximité des femelles et le passage éventuel des mal concurrents.
Il y a probablement dans ce troupeau de gazelle la proie qui se retrouvera bientôt suspendue dans les branches.
La chasse n’occupe qu’une petite partie de la nuit.
Le reste du temps, le léopard se déplace ou dort encore.
Voilà une femelle.
Les femelles ont elles aussi leur domaine, mais elles sont beaucoup moins attachées que les mâles à la notion de propriété.
Elles admettent même assez facilement qu’une autre femelle empiète un peu sur le terrain qu’elles occupent.
Il peut y avoir plusieurs femelles au sein du territoire d’un mâle.
Les Léopards se reproduisent à intervalles de deux ans.
La portée compte de 1 à 3 petits.
La mère a mis bas après une gestation très courte de moins de 100 jours.
Les petits sont nés aveugles.
Il ne pesaient pas plus de 500 g. ils ont passé leur première semaine bien caché dans les fourrés.
Les lions partent en chasse.
Les petits léopards ne risquent rien tant qu’ils se tiennent à l’écart.
Leur mère est une extrême vigilance pour assurer la sécurité de ces petits.
Elle s’efforce de rester au maximum auprès d’eux la nuit.
Elle leur consacre plus de 60% de son temps.
Ces petits léopards n’ont que quelques semaines.
Ils vont téter jusqu’à l’âge de 3 mois, puis passeront au régime carnivore, mais ils devront attendre d’avoir un an pour se nourrir par eux-mêmes et gagner leur galon de prédateurs.
Cette hyène tachetée analyse les effluves du matin et, à l’écoute, les hyènes perçoivent de loin l’odeur du sang et les perturbations dans un troupeau qui annonce souvent des perspectives alimentaires.
Ces deux jeunes viennent de sortir de la tanière où ils ont passé la nuit, ce qui veut dire qu’une adulte au moins est rentré de sa longue errance nocturne.
Postée à l’entrée du terrier, elle attend que sa progéniture émerge à son tour entre une mère et son jeune.
Comme entre toutes les hyènes, les salutations sont particulières: on se renifle les parties génitales.
En quelques minutes, la tanière se vide de tous ses occupants, qui ne sont éloignent guerre.
Ils sont nombreux et tout s’apparentés, frère, sœur ou cousins, plus ou moins éloigné.
Ils sont d’âge et de taille très différents, ce qui s’explique parce que les hyènes mettent bas à n’importe quel moment de l’année et aussi parce que tous les jeunes, mal ou femelles, restent plus d’un an à la tanière.
Tout ce petit monde forme un clan.
Comme chez les éléphants, il est organisé et contrôlé par les femelles.
D’ordinaire, chez les mammifères,
Quand l’organisation sociale est fondée sur le lien de parenté, toutes les femelles s’occupent des petits des autres et elle les nourrissent.
Les hyènes tachetées font exception à la règle.
À la différence des lions, elle n’allait que leur petit.
Cela conforte la hiérarchie établie.
Les jeunes, dont les mers sont les moins fortes, sont moins bien nourris que ceux de la femelle alpha, qui mange sans problème et à une généreuse lactation.
C’est d’autant plus important que les hyènes allaitent leurs petits pendant une durée incroyable de plus d’un an.
La hyène tachetée fait penser irrésistiblement aux chiens.
Elle en a les oreilles développées et le museau allongé spontanément.
On la classerait parmi les canidés, une famille à laquelle appartiennent, par exemple, les Lycans.
Ces chiens sauvages sont des prédateurs redoutables qui chassent en meute.
Ils ont quelque chose en commun avec la hyène: une grande endurance.
Ce sont des champions des courses de fond.
Ceci dit, en matière d’évolution, ils ne sont pas issus de la même branche.
L’ordre des carnivores est divisé en deux super familles.
Il y a d’un côté une branche canine, à laquelle appartiennent le chien sauvage ou ce chacal, et de l’autre, la branche féline, dont son tissu, tous les yinnes et bien sûr, cet animal magnifique, souple et les chats jusqu’au bout des pattes, avec quand même déjà une particularité: à la différence du lion ou du léopard, il ne peut pas rentrer ses griffes.
Ce mal adulte pèse une cinquantaine de kilos pour 80 cm de hauteur aux épaules.
Ces longues pattes- et sa silhouette est lancée- lui permettent de courir vite, mais il a un cœur de petite taille et ne tient pas les forts.
Voilà qui conditionne sa vie de prédateur.
Le guépard s’en prend parfois l’autruche, mais pas quand il est seul.
Il aurait trop de mal à faire tomber l’oiseau.
Un bébé zèbre pourrait faire la fête, mais pas question de tenter sa chance avec ce groupe d’adultes.
Le guépard a une prédilection pour les proies de taille moyenne, mais comme il lui arrive d’attaquer des animaux de la taille des cobes, cela ne prennent pas de risque.
Ces deux jours dans les grandes plaines, que le guépard préfère chasser, il y trouve ses proies favorites, les petites gazelles, et un terrain ouvert favorable où il peut donner toute sa mesure.
Il réussit quatre fois sur 10.
Les guépards commencent à chasser lorsqu’ils ont environ un an.
À cet âge, ils s’en prennent surtout à des lièvres ou à des bébés gazelles.
En fait, les bébés guépards sont aussi vulnérables que les bébés gazelles.
Dans les premiers mois de leur vie, ils doivent rester bien cachés ou tout à côté de leur mère pour éviter de se faire croquer par une hyène ou par un lion.
Les femelles ont une portée de 1 à 6 petits.
Dans les familles nombreuses, les mâles qui arrivent à l’âge adulte peuvent parfois rester très soudés et former des coalitions durables.
On peut alors compter 2, 3 voir 4 individus qui ne se quittent plus.
Le fait d’être ainsi ensemble présente un double intérêt.
Cela permet au groupe de conquérir et de tenir plus longtemps un territoire et de le défendre plus facilement contre des intrus solitaires.
Il permet aussi de s’en prendre à des proies plus grosses.
Il est quasiment impossible pour un animal seul de tuer une antilope de cette taille.
Le guépard est le seul grand félin à programmé ses chasses, principalement en cours de journée.
L’Impala s’est fait prendre juste avant la nuit.
La Gazelle est grande et la mâchoire du guépard est courte.
Il doit s’y prendre à plusieurs fois pour tuer sa victime.
Il a maintenant une priorité: la tirer vers un endroit discret pour la manger.
Ces deux lions le ventre si plein qu’ils attendront deux ou trois jours avant de retourner manger.
Cette nuit.
Ils vont dormir.
Ils sont frères et associés.
Ils forment une coalition, un peu comme chez les guépards.
Pour le reste, il n’y a rien à voir entre les deux espèces.
En termes d’organisation sociale, les lions sont une exception chez les félins.
Ce sont des animaux sociaux.
Ils vivent en clan, dans les clans, quand la nuit arrive, on s’éveille et on socialise.
Ses contacts sont pour les lions une façon de se témoigner mutuellement le lien fort qui les unit.
La lionne voit que les nuages qui passent cacheront bientôt la pleine lune.
C’est une bonne nouvelle.
La nuit sera plus noire et la chasse plus facile.
Le jour s’ouvre sur un matin gris.
Comme souvent, aux premières heures de la journée, les Léopards s’activent un peu.
Ce jeune mal, qui a moins de 2 ans, a pris son indépendance
Depuis peu.
Il va devoir chercher un territoire et s’éloigner, car pour l’heure, ils traînent encore dans le secteur où il a passé les premiers mois de sa vie, le domaine de sa mère justement.
La voilà, elle a senti l’odeur de son gel.
Que leur chemin se croisent est un pur hasard.
Il ne se cherchait pas de ce côté.
Au moins, l’envie de se retrouver semble forte.
Lorsque le jeune léopard s’approche de sa mère, il ne sait pas vraiment à quel comportement s’attendre.
On a rapporté, selon les cas, agressivité ou indifférence.
On voit bientôt qu’on est dans un troisième registre, celui d’une manifestation du lien indéfectible qui perdure entre une mère et son fils.
Dans ce comportement, on retrouve toute la nature féline, y compris lorsque, au bout d’un moment, ces marques d’affection semble dégénérer en posture agressive pour que ce chahut un peu rude reste sans conséquence.
Les mâchoires ne se referment pas et les griffes sont rentrés.
La nature veut plutôt que la mer essaie de repousser son jeune pour lui marquer fermement qu’il ne doit plus rien en attendre, qu’il doit prendre vraiment son indépendance et s’éloigner d’elle.
Ici, au contraire, elle reste dans ses pages et semble vouloir l’associer encore à ses activités.
Ce battement de queue est un indice.
Grâce à leur vue hors du commun, les Léopards ont détecté au loin un petit groupe d’antilopes.
Il n’y a là que des femelles, parmi lesquels se trouvent un jeune qui pourrait faire une proie facile.
La mère aimerait bien emmener sa progéniture à la chasse pour lui montrer une dernière fois, sans savoir faire.
Mais contre toute attente, le jeune va renoncer à la suite.
Il la regarde s’éloigner et, signe d’indépendance, l’assistera que de loin à sa tentative pour attaquer sa proie.
Le léopard doit l’approcher à moins de 20 mètres deux jours.
Ses chances de réussite sont très faibles.
On les estime à moins de 10%.
Il ne sait pas si sa mère a réussi sa capture, mais c’est la dernière fois qu’il l’a vu.
Cette lionne aussi est solitaire, mais par obligation.
Elle a donné naissance à deux petits et elle les a cachés.
Ces allées au retour pour les nourrir l’ont isolé de son clan.
Pour l’heure, elle s’occupe d’elle un peu d’hygiène, d’entretien du pelage.
Cela devrait limiter la présence des tics qui sont à l’origine de cet âge de sang.
De temps à autre, elle met son flair à contribution.
Elle espère détecter dans l’atmosphère des odeurs de son clan comme, à l’évidence, elle reste livrée en Corée elle-même.
La lionne va entamer un peu d’exercice.
Elle doit se détendre, se remettre en forme.
Elle est maigre.
Cela fait plusieurs jours qu’elle n’a pas mangé.
Elle va devoir aller chasser.
La lionne part avec un handicap.
Lorsqu’elle est seule, son taux de réussite est inférieur à 20%.
Le carnivore a un atout.
Il n’est pas très difficile.
Il chasse un peu ce qui se présente.
Le phacochère aurait pu faire l’affaire, mais aussi un jeune buffle, une gazelle ou un zèbre.
Un peu plus loin, l’opportunité se présente sous la forme d’un corps.
À ce moment, de toute évidence, la grande antilope n’a pas détecté l’arrivée du prédateur.
Pour la lionne, la problématique est toujours un peu la même.
Elle doit pouvoir s’approcher à une trentaine de mètres sans être vu pour lancer son attaque.
Elle va vouloir avancer encore un peu de quelques mètres.
Ce seront les maîtres de trop.
Bien que l’approche ait été longue et patiente, l’échec est admis.
Dès la fuite de la proie, il va falloir chercher un autre gibier et tout reprendre à zéro.
Une autre situation.
Voilà un espace ouvert où les proies sont abondants: des zèbres et des buffles.
Pour les lions, ce sont des mets de choix.
Cette lionne va devoir choisir.
Comparé aux zèbres, les buffles représentent une énorme quantité de viande, mais elle est plus dure à gagner et la lutte peut être dangereuse.
La lionne a déjà fait son choix et il s’est imposé tout naturellement en vertu d’un principe simple: quand on est lion, on va toujours au plus facile.
On dépit de ces ruades et de sa vigueur, le zèbre ne peut rien faire pour échapper à la terrible en prise.
L’arrivée d’un deuxième prédateur le condamne définitivement dans son principe.
L’organisation sociale des lions éclairs.
Ils vivent en clan sur un territoire donné.
Le clan est constitué essentiellement d’un groupe de femelles et de leur progéniture.
Les femelles, qui sont le plus souvent de même sang, passent toute leur vie au sein du groupe.
Cela aboutit à des relations solides entre les individus.
Elle se manifeste par des contacts et des toilettes mutuelles.
Les lionnes sont beaucoup plus proches entre elles qu’elles ne le sont des mâles adultes.
Il y en a un ou plusieurs dans chaque clan, qui sont là parce qu’ils ont conquis le droit de se reproduire.
Le clan est une structure durable qui peut voir se succéder plusieurs générations de femelle.
Les mâles, par contre, sont souvent évincés par des concurrents.
Moins de 2 ans après avoir pris le contrôle d’un groupe exclu de leur clan, incapables d’en conquérir un autre
, ils vivent souvent seul jusqu’à la fin de leur vie.
Ce n’est sans doute pas le cas de celui-ci, dont le ventre est bien rempli.
Il a dû s’éloigner simplement de son groupe pour aller boire.
Quand les lions ne sont pas avec les leurs, il n’est pas facile de déterminer leur statut social.
On doit se fier à des indices.
Celui-ci a une belle crinière.
On peut en déduire qu’il est en pleine force de l’âge et qu’en conséquence, il doit probablement tenir son rang de reproducteur quelque part au sein d’un clan.
Voilà l’une des rares situations sans ambiguïté.
Un couple s’est formé.
Il s’est isolé du clan pour passer quelques moments ensemble.
Le jour suivant, le lion et la lionne sont survolés par une nuit de vautour, ce qui laisse à penser qu’ils ont tué une proie.
On les retrouve effectivement près d’une carcasse, ou plutôt des restes informe d’un gros animal.
Difficile à identifier le couple, qui n’a plus beaucoup d’appétit, s’apprête à laisser là la proie à moitié des composés.
Les vautours sont attentifs à la selle.
Jusque
Là, il se contentait de quelques restes.
Cette façon, qui a le mal de marcher dans le sillage de la femelle, indique clairement qu’il est dans une phase de reproduction.
Il marque son territoire.
Le départ des lions déclenche instantanément le retour des vautours, mais leur festin sera de courte durée.
Le mal a finalement laissé sa femelle pour revenir à la charogne.
Les vautours retournent à quelques morceaux mineurs, tandis que le lion s’efforce de tirer à couvert sont butin peu engageant.
À ce moment, le roi de la savane est plutôt dans un registre de charognard.
Il y a des strictes charognard chez les oiseaux, mais pas chez les mammifères carnivores.
Sans doute, faute de carcasse en suffisance.
Même les hyènes chassent régulièrement, mais de tous les grands carnivores, se sont elles qui tirent.
Le meilleur parti des carcasses, c’est le secret de leurs étonnantes lactation, les os en particulier.
Le rapporte phosphore, calcium et sels minéraux en grande quantité le matin autour des tanières.
Le manège est toujours le même: c’est le retour des uns, les salutations des autres.
Ces deux là ont environ un an.
À cet âge, le pelage commence à passer du gris à un brun roux et les tâches sont très marquées.
Comme chez tous les carnivores, les jeunes sont joueurs et les abords du terrier sont très animés, au grand dam de ceux qui voudraient un peu dormir.
On voit dans ces jeux toute l’importance de la mâchoire.
C’est le moyen privilégié pour soumettre l’autre et établir la hiérarchie.
Les jeunes yens ont un jeu qui leur est propre et qui suppose un accessoire, un bâton.
Le but est de le mordiller pour qu’il devienne le plus petit possible.
Ce bout de bois que les hyènes- et c’est maintenant de se prendre les unes aux autres- est clairement un os de substitution.
Ce jeu du bâton est un prétexte pour faire travailler les muscles de leur mâchoire, qui vont atteindre à terme une force phénoménale.
Elle pourront réduire en quasi totalité n’importe quel dépouille, alors que les autres carnivores en gaspille près de 40%.
Puissante, bagarreuse, aguerris, les hyènes sont remarquablement armées pour la savane.
Rien ne leur fait peur, sauf peut-être, en certaines circonstances, les lions, qui sont les seuls à les dominer.
Dans la hiérarchie des carnivores, une lionne pèse plus de 100 kg.
100 kg de muscles qui se déplacent en silence, qui s’approche avec patience et font peu zéro quotidien sur la savane.
Une menace permanente et lourde.
C’est le destin des herbivores de courir, celui d’elión de les suivre et de les attraper pour les manger.
C’est l’ordre des choses, mais par chance pour les proies, il n’y a pas de fatalité.
Chaque cas est particulier et chacun a sa chance.
Finalement, les deux lionnes n’iront pas chasser et se reposeront au soleil du matin.
Le roi de la savane est en pleine force de l’âge.
Mais pour combien de temps le guépard va chasser? mais avec quelle certitude.
La technique du prédateur est rodé.
Sa course est parfaite, mais au bout de cet élan effréné qui dit que la proie sera sans ressource, entre proie et prédateur
, l’équilibre reste finalement préservé, même si c’est de la plus surprenante des façons.